Six à douze canons Caesar supplémentaires pourraient prochainement être cédés à Kiev. Paris envisage également de fournir des véhicules d’infanterie blindés produits par le fabricant français Arquus.
Jusqu’à présent, les autorités françaises ont toujours été d’une extrême discrétion sur l’aide militaire apportée à l’armée de Kiev. Une contribution française dont la faiblesse est d’ailleurs souvent pointée du doigt, puisqu’elle n’excéderait pas 2% du total du soutien occidental. Mais au-delà des statistiques, Paris a livré des matériels capables de faire la différence sur le champ de bataille.
L’arme la plus emblématique est le canon de 155 mm Caesar. Ce canon automoteur permet de frapper l’armée russe dans la profondeur, jusqu’à 40 km. Sa très grande mobilité en fait l’outil parfait pour la contrebatterie : repérer et détruire l’artillerie ennemie avant de repartir en quelques minutes.
L’armée française a déjà livré 18 de ces obusiers sur les 76 qu’elle possède. Mais Kiev en voudrait plus. Alors, pour y parvenir sans amputer davantage le parc français, la solution pourrait être de prélever ces canons supplémentaires sur une commande de 19 Caesar, passée il y a cinq ans par le Danemark, indique le quotidien Le Monde.
À grand renfort d’obusiers français et américains, l’Ukraine est sur le point de posséder la plus importante artillerie moderne en Europe.