Russie: Sergueï Sourovikine nommé commandant de «l’opération militaire spéciale» en Ukraine

Le président russe Vladimir Poutine et Dmitri Medvedev, alors Premier ministre, avec Sergueï Sourovikine, commandant des troupes russes en Syrie, à Moscou fin 2017.Le président russe Vladimir Poutine et Dmitri Medvedev, alors Premier ministre, avec Sergueï Sourovikine, commandant des troupes russes en Syrie, à Moscou fin 2017. AFP – KIRILL KUDRYAVTSEV

Les réactions se multiplient en Russie depuis ce samedi matin 8 octobre après l’énorme explosion attribuée par Moscou à un camion piégé qui a touché le symbolique pont de Crimée. Malgré les dégâts, la circulation a toutefois rouvert aux voitures et le trafic ferroviaire a également repris sur le pont dans la journée. C’est dans ce contexte que l’armée russe a annoncé ce samedi la nomination d’un nouveau commandant de son « opération militaire spéciale » en Ukraine.

Circulez, il n’y a presque rien à voir. C’est en substance ce qui apparaît dans la presse russe depuis cette attaque perpétrée contre le pont de Crimée.

De nombreuses voix, officielles, locales, affirment que les dégâts pourraient être moins importants qu’ils n’en n’ont l’air, rapporte notre correspondant à Moscou, Paul Gogo.

Le trafic ferroviaire a repris sur le pont, selon la société Grand Service Express. Même chose pour le trafic routier, qui a repris sur une voie, la seconde étant à l’eau.

Toute la journée, les partisans d’une ligne dure ont multiplié les appels à la vengeance. Certaines se sont demandés si la Russie parviendrait à alimenter le front de la région de Kherson en armes et pétrole.

Déjà, des mouvements apparaissent dans l’armée russe. Le général Sergueï Sourovikine, 55 ans, a été nommé. Il est désormais chargé d’assurer la poursuite des offensives dans les territoires occupés par la Russie.

Ce vétéran de la guerre civile au Tadjikistan, de la deuxième guerre de Tchétchénie et de l’intervention russe en Syrie dirigeait jusqu’alors les forces « du Sud », ces hommes venus de Crimée, chargés d’occuper, à partir de février dernier, les territoires du sud de l’Ukraine.

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