Les factions palestiniennes signent un accord de réconciliation en Algérie

Le président algérien Abdelmajid Tebboune (au centre) pose aux côtés du leader du Hamas Ismaïl Haniyeh (à gauche) et de Azzam al-Ahmad, le chef de la délégation du Fatah (à droite), lors de la rencontre des différentes factions palestiniennes à Alger, le 12 octobre 2022.Le président algérien Abdelmajid Tebboune (au centre) pose aux côtés du leader du Hamas Ismaïl Haniyeh (à gauche) et de Azzam al-Ahmad, le chef de la délégation du Fatah (à droite), lors de la rencontre des différentes factions palestiniennes à Alger, le 12 octobre 2022. © Présidence algérienne / AFP

Après 48 heures de négociations entre factions palestiniennes à Alger, les hymnes algérien et palestinien ont résonné devant une large assistance. Une cérémonie grandiose, forte en symboles, tenue au palais des Nations à Alger. C’est à ce même endroit en 1988 que Yasser Arafat, chef de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), a annoncé la création d’un État palestinien.

Sous l’œil des caméras de la télévision algérienne, les différentes factions palestiniennes semblent jouer le jeu, les discours sont rassembleurs. « Nous avons signé cet accord pour mettre un terme à la division », dit ainsi Azzam al-Ahmad, le chef de la délégation du Fatah. Le leader du Hamas Ismaïl Haniyeh salue pour sa part « un jour de joie pour la Palestine et l’Algérie ».

« Historique »

S’agit-il d’une véritable réconciliation ou de paroles en l’air censées faire plaisir à l’allié algérien, fidèle soutien de la cause palestinienne ? Difficile de répondre à cette question.

Certains signes ne trompent pas toutefois : cette réconciliation, présentée comme « historique », s’est tenue en l’absence du président palestinien Mahmoud Abbas. Un paragraphe sur la formation d’un gouvernement d’unité nationale a également été retiré du texte final à la dernière minute.

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