C’est ce vendredi 28 octobre la date limite fixée par la justice américaine au milliardaire Elon Musk pour racheter le réseau social Twitter. Après plusieurs volte-face, l’homme le plus riche du monde s’est résolu à honorer sa promesse de rachat.
Avec notre correspondant à Washington, Guillaume Naudin
D’abord, il a fait une offre, avant de la retirer et enfin de l’honorer devant le risque d’un procès coûteux financièrement et en termes d’image. Elon Musk prend donc possession de Twitter.
Il a commencé à payer les 44 milliards de dollars de la transaction. Mercredi, il publiait une vidéo de lui emménageant dans les locaux.
Ce jeudi, c’est par un message aux annonceurs de la plateforme qu’il précise ses intentions.
Si l’homme le plus riche du monde rachète Twitter, c’est, dit-il, parce qu’il lui semble important pour le futur de la civilisation qu’il existe une place publique numérique commune.
Pas parce que c’est facile, pas pour faire de l’argent, mais pour essayer d’« aider l’humanité » qu’il aime. Il veut en faire un espace accueillant pour tous, pas une sorte d’enfer où tout peut être dit sans conséquences.
Il promet donc d’obéir à la loi, qui n’est pas très contraignante en termes de contrôle des contenus aux États-Unis. Le message se veut donc rassurant pour les partenaires.
Cela se passera peut-être moins en douceur pour les employés, qui se sont largement opposés à lui pendant le feuilleton du rachat. Selon des informations de presse, Elon Musk envisagerait de se séparer de 75% du personnel. Une autre façon de devenir seul maître à bord.