Un rire qui est passé des infos routes aux matinales, de La Première à VivaCité. Aux côtés de Thomas Van Hamme, de Raphaël Scaini, de Sébastien Nollevaux, de Cyril, Adrien, ou Ophélie Fontana, Sara De Paduwa a multiplié les expériences et les émissions en radio ou en TV, en participant notamment à « Viva for Life ». Le public au fil des années a pu la voir s’épanouir dans différentes émissions comme « On n’est pas des pigeons », « Une brique dans le ventre », le « 6-8 » ou encore le jeu « Les Associés ». Celle qui a été élue plusieurs fois animatrice préférée des Belges francophones est aujourd’hui l’ambassadrice de la 5e Marche Rose de Pink Ribbon. L’an dernier, en mai, plus de 31500 participants avaient participé. Cela avait permis de récolter un montant record de 239.295 €. Ce dimanche 22 mai, cette marche traversera le tunnel Annie Cordy à Bruxelles.
Se battre pour améliorer la prévention contre cette maladie est une priorité?
« Le cancer du sein est un vrai fléau. On est toutes et tous concernés par une proche, une amie… Parfois la maladie est dépistée à temps et c’est super, parfois pas… J’ai beaucoup de respect pour les malades. Les chimios et les traitements sont lourds. J’apporte tout mon soutien aux patients qui souffrent pour le moment. Pour cette campagne, je n’ai pas dit oui tout de suite parce que je craignais que cela me prenne beaucoup de temps et d’implication. Je ne voulais pas faire les choses à moitié. Je fais quasi mes 10.000 pas tous les jours. »
Facile de faire 10.000 pas par jour?
« On ne se rend pas compte, mais cela prend du temps finalement. Quand je n’ai pas le temps d’aller marcher, je prends l’escalier au lieu de l’ascenseur. Faire 10.000 pas, c’est un prétexte pour bouger. Il faut le prendre positivement. »
Aujourd’hui, on reste encore trop sédentaire?
« C’est un des problèmes pour les enfants et les adultes. On ne bouge pas assez. Le téléphone et les écrans n’améliorent pas l’activité physique. Un mode de vie sain et actif permettrait, en effet, d’éviter un diagnostic de cancer sur trois. »
Pourquoi les femmes (cancer du sein) et les hommes (cancer du colon) ont-ils toujours peur d’aller se faire dépister?
« C’est vrai les femmes continuent d’avoir peur de se faire dépister. Elles n’osent pas aller faire le mammotest. Avec la poitrine, on touche aussi à la féminité. Même si ce n’est pas facile, elles doivent oser franchir le pas. Plus tôt, elles franchissent le pas… et plus il y a de chances de guérison. La science évolue vraiment positivement. Je le dis à tout le monde : « allez vous faire dépister. »