Ils sont près de 10 000 supporters, postés devant la place de la Concorde à Paris, à avoir patienté plusieurs heures, manteaux épais sur les épaules, bonnets vissés sur la tête, pour apercevoir les vices champions du monde. L’équipe de France est venue saluer ses supporters aux alentours de 21h30, ce lundi 19 décembre.
Contrairement à ce qui avait été annoncé initialement par le président de la Fédération française de football Noël le Graët, avant d’être démenti, les hommes de Didier Deschamps se sont bien présentés devant la foule au lendemain de leur défaite aux tirs au but en finale de la Coupe du Monde face à l’Albiceleste de Leo Messi.
« Je me devais d’être là, de remercier nos Bleus pour tout ce qu’ils ont fait jusqu’à maintenant », disait Sandrine Djellas, 53 ans, maquillée de rouge et de bleu. « Se rassembler ici avec tout le monde, c’est ma manière à moi de leur donner de la force », souriait Cheick Touré, lycéen de 16 ans, piqué de football, comme ses amis venus ce soir avec lui. « Pouvoir communier même s’il n’y a pas la victoire finale. Vibrer ensemble, c’est quelque chose d’unique », livrait le milieu de terrain tricolore Adrien Rabiot au micro de la télévision française TF1, avant d’entrer dans le palace.
Presque 2 000 membres des forces de l’ordre mobilisés
Les Bleus ont atterri un peu avant 20h à l’aéroport de Roissy. Si le sélectionneur Didier Deschamps a esquissé un sourire à la descente de l’avion, tout comme Olivier Giroud, qui arborait un collier de fleurs bleu-blanc-rouge autour du cou, Kylian Mbappé, visage fermé, s’est engouffré dans l’un des bus stationnés sur le tarmac du Pavillon d’honneur de l’aéroport Charles-de-Gaulle.
Le cortège a ensuite rejoint le périphérique pour gagner la Concorde. Pour encadrer l’évènement, 1 940 policiers et gendarmes ont été déployés dans le secteur de la place de la Concorde, mais également aux abords de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, a déclaré la préfecture de police de Paris lundi. La circulation automobile a été interdite sur la place.