Aux États-Unis, la républicaine Nikki Haley s’est déclarée candidate à la présidentielle de 2024 ce mardi 14 février dans une vidéo. L’ancienne ambassadrice des États-Unis à l’ONU et ancienne gouverneure de Caroline du Sud l’a fait sur un ton « optimiste », remarque The Hill. Elle devient, précise le site d’information, la première républicaine à se présenter face à l’ancien président Donald Trump – même si elle avait dit, il y a deux ans, que ce ne serait pas le cas. Mais, note USA Today, elle le laissait deviner depuis des semaines et parlait il y a peu, renchérit le New York Times, d’un besoin de « changement de génération ».
USA Today dresse le portrait de la nouvelle candidate : pro-life – c’est-à-dire anti-avortement – soutien d’Israël, soutien de la lutte contre l’immigration illégale. Mais elle n’a pas appuyé la loi qui demandait que les transgenres utilisent les toilettes du genre qui leur a été assigné à la naissance. Nikki Haley devrait formellement annoncer sa candidature ce mercredi à Charleston, en Caroline du Sud.
Au Pérou, enquête sur des personnes tuées pendant des manifestations
Au Pérou, une enquête a été ouverte pour savoir si les forces de sécurité ont tué des manifestants, le 15 décembre dernier, rappelle El Comercio. C’est le bureau du procureur spécialisé dans les droits de l’homme du département d’Ayacucho qui a ouvert cette enquête, explique La República, « pour déterminer le plus clairement possible quelle est la responsabilité des chefs militaires et policiers ». Le journal rappelle que l’enquête du site d’information IDL-Reporteros a révélé que six des dix victimes avaient été tuées par balles, et qu’elles ne l’avaient pas été en tentant de prendre l’aéroport d’Ayacucho mais après, par des militaires qui les poursuivaient alors qu’ils avaient été expulsés de l’aéroport. Le bureau du procureur, rapporte El Comercio, a récupéré 147 vidéos de municipalités et maisons situées à proximité, et interrogé les personnes blessées lors des manifestations.
Parallèlement, rapporte Perú.21, un des vice-présidents du Parlement demande que les procureurs de sept régions viennent rendre compte devant la commission de justice de l’avancée des enquêtes sur les 60 personnes décédées pendant les manifestations lors d’affrontements avec la police, accidents de la circulation ou blocages de routes.
En Haïti, l’île de la Gonâve subit elle aussi les violences
Le Nouvelliste se penche sur la situation de l’île de la Gonâve, dont les habitants sont aussi victimes des violences qui traversent le pays. L’île est quasiment coupée de Port-au-Prince, alors que 80% de ce qu’ils consomment vient de Port-au-Prince, l’Artibonite, Cabaret, Arcahaie, explique le journal. Les habitants doivent emprunter des routes alternatives. Mais, conséquence de l’insécurité, le transport devient de plus en plus coûteux, avec des bandits qui opèrent partout et même sur la mer, volant des moteurs de bateaux, prenant des voyageurs en otage comme cette habitante, kidnappée avec les autres passagers d’un bus à leur arrivée à Liancourt : « Ils ont volé tout ce que nous avions avant de nous placer dans une maison isolée après plusieurs heures de marche ». Sa famille versera 150 000 dollars haïtiens contre sa libération. Face à cette situation, la compagnie aérienne « MAF » vole au secours des Gônaviens, écrit Le Nouvelliste, mais les réservations explosent, et là encore, les prix augmentent.
À Cuba, la moitié de la population de l’île touchée hier par une nouvelle panne d’électricité
La panne a touché toute la partie est de l’île, de Ciego de Avila à Guantanamo ; information donnée par l’Union électrique de Cuba, rapporte 14ymedio. Le ministère de l’Énergie affirme dans un tweet que la déconnexion du réseau est due à un incendie dans un champ de cannes à sucre. Six provinces ont été affectées, rapporte El Nuevo Herald. C’est la plus grande panne depuis le 17 septembre, quand tout le système électrique de l’île s’était effondré. 14ymedio rappelle que les coupures qui ont eu lieu l’an dernier pendant les six derniers mois étaient à l’origine des dernières manifestations sur l’île. Depuis, « le gouvernement s’était félicité du peu de problèmes électriques du début de cette année. Mais l’optimisme a peu duré, les autorités affirmant qu’il y aurait des coupures entre janvier et avril pour préparer le système électrique pour les importantes demandes de l’été ».
Aux États-Unis, la santé mentale des adolescentes inquiète
Aux États-Unis, les autorités sanitaires tirent la sonnette d’alarme sur la santé mentale des lycéens, particulièrement des jeunes filles. Selon le Centre de prévention et de lutte contre les maladies, près de trois adolescentes sur cinq ont senti en 2021 une tristesse persistante, deux fois plus que les garçons, rapporte le New York Times. Le rapport montre également un haut niveau de violence, de dépression et de pensées suicidaires chez les jeunes lesbiennes, gays et bisexuels, avec plus d’un élève sur cinq affirmant avoir tenté de se suicider l’année précédente.
Quatorze pour cent des filles interrogées disent avoir été forcées à avoir des relations sexuelles à un moment ou un autre de leur vie : c’est 12% de plus qu’en 2011. Une membre du CDC a appelé à se pencher sur ce qui peut amener les garçons à infliger ces violences sexuelles. Le niveau de mal-être est le plus important depuis dix ans, et reflète, explique le journal, « une tragédie nationale qui couve depuis longtemps et qui a empiré avec l’isolation et le stress dus à la pandémie ».