Pour sa première assemblée générale ordinaire depuis son élection, la présidente du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) Brigitte Henriques a invité, lundi, la nouvelle ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques. Amélie Oudéa-Castéra a été la vedette de l’assemblée générale et a reçu un accueil favorable. « Je suis très impressionné par le discours, précis, visionnaire, la stratégie simple, le qui fait quoi. Le sport a trouvé sa patronne », a indiqué un président de fédération conquis.
« Vous pouvez me faire confiance »
Intervenant en premier, « AOC » a décliné certains des axes de sa politique à venir, de la nécessité de renforcer le modèle de protection sociale des athlètes de haut niveau aux efforts à fournir pour relancer le bénévolat. « Vous pouvez me faire confiance pour me battre auprès de Bercy et de Bruno Le Maire », a-t-elle confié à un auditoire naturellement porté sur le budget de son département.
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Elle s’est surtout exprimée sur le mille-feuille sportif français : ministère, comités olympiques et paralympiques, Agence nationale du sport (ANS), Comité d’organisation des Jeux Olympiques (COJO), etc. « Nous allons procéder ensemble à une clarification des rôles de chacun », a-t-elle ainsi précisé. « L’ANS est un opérateur, a résumé la ministre. Qui dit opérateur ne dit pas stratège et pas plus exécutant. Et qu’est-ce qu’un opérateur ? C’est quelque chose qui pose un plan d’action robuste, qui anime et qui embarque les gens. »
« Être le trait d’union »
« Le rôle que je dois jouer, a-t-elle ajouté, c’est aussi d’être le garant politique et le trait d’union dans l’espace et le temps entre l’action du COJO et nos structures et institutions qui vont porter durablement l’héritage. »
À cette fin, elle entend réunir les représentants de tous ces organismes d’ici à la mi-juillet, à l’occasion d’un séminaire de deux ou trois jours pour définir « qui fait quoi ». « Mais ce ne sera pas que le qui fait quoi, insiste Brigitte Henriques, qui sort justement d’un tel séminaire avec l’ANS. Ce sera aussi vers où on veut aller. Et voir ce qu’on fait après les Jeux. »
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Concernant l’assemblée générale en tant que telle, Brigitte Henriques s’est félicitée que la plupart des votes aient eu lieu à une très large majorité, voire à l’unanimité. Le trésorier Michel Callot a ainsi présenté un budget 2022 à l’équilibre de plus de 28 millions d’euros.
La Fédération française des échecs a été admise en tant que 109e fédération au sein du CNOSF. Deux nouveaux membres du conseil d’administration ont été élus : le directeur de l’UNSS Olivier Girault et la présidente de la Fédération française de football américain Brigitte Schleifer.