Ron DeSantis monte sur scène accompagné de sa femme Casey, une ancienne présentatrice de télé locale. Avec ses trois enfants, le couple cultive une image à la Kennedy : une famille américaine modèle. Ils sont jeunes, beaux, puissants, mais aussi très conservateurs. Son premier discours de candidat à l’investiture républicaine dans l’Iowa, DeSantis, fervent chrétien, le donne dans une église.
Et le gouverneur de Floride insiste sur l’un de ses thèmes favoris : la bataille culturelle dans les écoles : « Le rôle de nos écoles est d’éduquer, pas d’endoctriner ! Ce n’est pas normal qu’un enseignant dise à ses élèves qu’ils ne sont peut-être pas nés dans le bon corps ou qu’ils peuvent adopter le genre de leur choix ! »
Trump, jamais nommé
Dans son fief de Floride, DeSantis a transformé les salles de classe en un champ de bataille politique, le gouverneur ultra-conservateur a interdit aux enseignants de parler d’orientation sexuelle avec leurs élèves. Il a aussi permis aux parents de retirer des bibliothèques scolaires des dizaines de livres traitant des questions LGBT, accusés de pornographie.
Cette thématique électrise les électeurs républicains et lui permet de se distinguer de son grand rival qu’il ne nomme jamais, Donald Trump, qui domine largement les sondages avec près de 30% d’avance et qui sera dès ce jeudi lui aussi dans l’Iowa.