Le 5 novembre, ils devraient être plus de 35 millions à voter, soit 12 % de plus qu’en 2020. Cette année-là, plus de 60 % des électeurs hispaniques avaient choisi Joe Biden, mais dans cette élection à la participation exceptionnelle, Donald Trump avait fait mieux parmi eux qu’en 2016.
Cette année, les études d’opinion indiquent que l’ancien président pourrait réduire encore l’écart dans cette catégorie de population, qui vote globalement moins que les autres. Les plus jeunes et les moins diplômés sont de plus en plus séduits par le discours républicain.
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Il y a aussi beaucoup de Latinos-Américains chez les propriétaires de petites entreprises attachés aux questions économiques. Autrement dit, les Latinos-Américains ne votent pas comme un seul homme et ils votent moins en fonction de leur couleur de peau ou de leurs origines qu’en fonction de leur place dans la société.
Depuis quelques jours, la campagne de la candidate démocrate Kamala Harris a lancé un effort particulier pour atteindre les latinos avec notamment des publicités en espagnol à la radio et des bureaux ouverts là où ils sont nombreux. En Californie, acquise aux démocrates, mais aussi dans les États-clés proches de la frontière sud comme le Nevada et l’Arizona, mais non seulement.
Un effort est fait aussi en Pennsylvanie, un autre État-clé, où des communautés hispaniques sont en forte croissance dans certaines villes.