Le Canada et l’Union européenne se serrent les coudes face aux droits de douane américains

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau rencontre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Antonio Costa à Bruxelles, en Belgique, le 12 février 2025.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau rencontre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Antonio Costa à Bruxelles, en Belgique, le 12 février 2025. © Stephanie Lecocq / Reuters

Le Canada est le principal fournisseur d’acier et d’aluminium des États-Unis. S’il sera le plus durement affecté par les droits de douane américains, il peut compter sur l’Union européenne comme alliée dans une guerre commerciale éventuelle. Les dirigeants européens affirment depuis trois semaines que leur priorité pour circonvenir à une offensive protectionniste sont les accords internationaux avec la Suisse ou le Mexique, ainsi que l’extension du Ceta, l’Accord économique et commercial global avec le Canada.

« Au niveau du commerce, on a énormément amélioré nos échanges commerciaux depuis la signature du Ceta. Et on va continuer de le faire, parce que nous sommes là pour échanger, pour bâtir des choses ensemble et pour créer des emplois ensemble. C’est la façon de bâtir un monde plus résilient et plus sécure pour tous », a expliqué Justin Trudeau.

L’Union européenne, elle aussi, est dans le collimateur de Donald Trump. Les droits de douane imposés par l’actuel président au cours de son premier mandat en 2018 ont été suspendus par Joe Biden – son successeur de 2021 à début 2025 – jusqu’au 31 mars de cette année. S’ils reprennent, l’Europe a préparé comme le Canada une liste de produits à taxer comme les motos Harley Davidson, le bourbon, les airelles ou les barres d’acier inoxydable.

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