
Mark Carney s’est exprimé aux côtés de ses ministres qui venaient tout juste prêter serment. Très vite, il réunira un Conseil des ministres pour traiter les dossiers prioritaires et bien-sûr, l’état de l’économie. Elle ne se portait déjà pas très bien avant les mesures de Donald Trump.
Mark Carney a expliqué qu’il se rendrait très vite en Europe. Ce sera son premier voyage dans ses nouvelles fonctions.
Un langage ferme dont Mark Carney est coutumier. Il faut dire que la question est devenue une affaire nationale au Canada. Le nouveau Premier ministre a également affirmé que le Canada ne ferait « jamais partie des États-Unis » lors de son premier discours officiel.
« Nous ne ferons jamais, jamais, de quelque manière que ce soit, partie des États-Unis », a-t-il déclaré, en réponse aux allusions répétées de Donald Trump sur la possibilité de faire du Canada le 51e État américain. Mais il a dit respecter les États-Unis et chercher des moyens de « travailler avec » le président américain Donald Trump.
Les droits de douane s’invitent au G7
Pendant qu’il prêtait officiellement serment, le bras-de-fer entre les deux pays était également au menu de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 qui se tenait également au Canada. Mélanie Joly, la ministre des Affaires étrangères, échangeaient de son côté avec son homologue américain Marco Rubio.
Le sujet de la conversation portait sur l’Ukraine et notamment le soutien au plan américain de cessez-le-feu. Il a fait l’objet d’un accord unanime des ministres du G7. Mais il a aussi été question des droits de douane.
« Notre approche, notre stratégie, lorsqu’on parle de droits de douane, c’est encore et toujours la même », déclare la ministre canadienne. « Premièrement, on va continuer de mettre la pression maximale sur les Américains et deuxièmement, on va trouver des voies de sortie parce que ultimement, on le sait, les Américains, le peuple américain, va souffrir et souffre de l’imposition de ces tarifs-là parce que le coût de la vie augmente », ajoute Mélanie Joly.
Quelles que soient les actions et la stratégie qui seront déployées par le Canada, les Canadiens attendent des résultats rapidement. Des élections générales doivent se tenir d’ici la fin de l’année.