Dès le début, l’atelier mise sur des matériaux de qualité et sur le savoir-faire local. En effet, 80 à 90% des matières premières viennent de la région. Ainsi, le cuir est tanné chez Rémy Carriat à Espelette. Des cuirs spéciaux de saumon sont préparés par la Maison Casteigt à Pau. Pour les cuirs gras, Le Soulor fait appel à Nicolas Degermann, tanneur alsacien récemment racheté par Chanel. Les semelles viennent de la Bertoise, dans l’Allier et de chez l’italien Vibram.
« Nous essayons de réduire au maximum l’empreinte carbone en utilisant des matières premières françaises à plus de 90% et des livraisons collaboratives pour une part du trafic. Les cuirs sont issus de tanneries françaises, elles respectent des normes européennes strictes sur l’usage de produits chimiques et sur le traitement des eaux. Certains cuirs sont tannés grâce à des tannins végétaux : c’est le cas de la partie inférieure de la chaussure sur laquelle repose votre pied », assure Stéphane Bajenoff.
Le Soulor vend aujourd’hui près de 3.000 paires de chaussures par an, dont les modèles sont durables et ressemelables « Chaque année un Français achète en moyenne 5 paires de chaussures. Vous gardez ainsi votre paire de souliers suffisamment longtemps pour qu’au final, votre investissement de départ soit largement rentabilisé ».
Envie de gambader dans les Pyrénées cet été ? Optez pour les modèles du Soulor !