Comment la marque française Layup a terminé dans le film « Hustle »

C’est le film du moment pour les amateurs de basket. Produit par LeBron James et Adam Sandler, « Hustle » (« Le haut du panier » en français), sorti la semaine dernière sur Netflix, dresse un portrait de l’univers de la NBA qui se veut authentique.

Avec Adam Sandler, recruteur pour les Sixers à la recherche de la perle rare, Juancho Hernangomez est l’autre élément clé de l’histoire. Le choix d’un vrai joueur NBA comme premier rôle et d’innombrables guests donnent de la crédibilité au côté immersif du film. Parmi les curiosités et les bonnes surprises du film, une marque française de chaussures de basket : « Layup », portée par l’international espagnol dès le début de l’intrigue.

C’est un formidable coup de pub pour la marque fondée en 2017 par Cédric Marlu et Wilson Meyila, mais aussi une incroyable histoire qui a permis à la Layup Revo, testée par BasketUSA à sa sortie en octobre 2020, de faire partie du casting. C’est aussi l’occasion de refaire un point avec Cédric Marlu sur le développement de son bébé après ce gros coup de projecteur.

Cédric, pouvez-vous nous rappeler l’histoire de la marque « Layup » ?

C’est un projet qui date de 2017. On a bossé quelques années dans l’ombre avant de pouvoir sortir notre premier produit, une paire de chaussures de basket. On était en sortie d’école de commerce à Paris en section entrepreneuriat. On avait déjà cette volonté de créer un projet. On a décidé qu’en sortant d’école, on entreprendrait ensemble. Suite à ça, on a essayé de lier l’utile à l’agréable. On a cherché à évoluer dans ce qu’on aime et on est tous les deux passionnés de basket et de chaussures de sport. Donc on a décidé de lancer notre projet dans la chaussure de basket. Et c’est comme ça qu’est né le projet Layup.

La Layup Revo est sortie en octobre 2020. Quel bilan en tirez vous ?

Honnêtement on est très contents. Ça fait un an et demi qu’elle est sortie et le bilan est vraiment positif. Ce qu’on peut dire déjà, c’est qu’elle est d’abord sortie en pré-commande, sur un site de financement participatif, Ulule. On l’a proposé comme ça pour pouvoir financer nos investissements de production. Et ça a super bien marché. On a explosé nos objectifs. On a fait plus de 200% de nos objectifs. On avait tablé sur 80 paires pré-commandées et on a fini autour de 175. On était très contents de la façon dont le produit a été reçu durant la période de crowdfunding. Derrière, il y a eu une seconde arrivée, réelle cette fois, sur le marché, avec une mise en ligne sur notre site internet. Et elle a été très bien accueillie, par les basketteurs, les utilisateurs qui voulaient vraiment la tester, et aussi par les médias. Aujourd’hui encore, elle reste très plébiscitée. On a encore des joueurs qui veulent encore la tester.

Racontez-nous l’histoire derrière la présence de la Layup Revo dans Husle ?

L’anecdote de notre présence dans le film d’Adam Sandler, c’est une histoire dont on est vraiment fiers. Simplement, on est amis avec le co-réalisateur du film, qui s’appelle Jeremiah Zagar et qui travaillait sur ce film en parallèle du développement de notre marque. Il était au courant de notre projet et de la façon dont on avançait, et à un moment donné, on a trouvé qu’il y avait des synergies possibles pour intégrer des produits Layup dans le film « Hustle ». C’est comme ça que ça s’est fait. On a bossé un peu ensemble. On a proposé nos produits, on leur a présenté ce qu’on faisait, et ça leur a énormément plu. À tel point qu’ils ont intégré le produit dans le film, et surtout, ils ont commandé des paires pour toute l’équipe et tout le staff. Le film a donc été tourné avec des Layup aux pieds, et c’est peut-être pour ça qu’il est aussi bien ! (rires) On était vraiment très contents d’avoir été reconnus comme ça, vus dans un film Netflix, avec un projet « aussi jeune », c’est une grosse fierté pour nous vu la portée de Netflix.

Vous connaissiez donc le co-réalisateur du film ?

Effectivement, c’est quelqu’un que j’ai rencontré il y a six ans dans le cadre de mon stage de fin d’étude à New York. Lui est réalisateur et moi j’étais en stage chez un traiteur français qui tentait sa chance sur le territoire américain. On avait travaillé sur l’un de ses tournages, pour le film « We the animals », car il avait besoin d’un traiteur pour nourrir ses équipes. On est resté en contact, notamment parce qu’il est marié à l’une des personnes qui travaillent chez ce traiteur. Ça a créé des liens, et on est restés proches.

Qu’avez-vous pensé du film et de la place occupée par la Layup Revo ?

Le film m’a vraiment plu. C’est un film vraiment sympa, avec une belle histoire, et une morale. C’était cool. Et j’ai vraiment aimé qu’ils aient intégré un vrai joueur NBA dans le jeu. Le fait que le personnage principal soit un vrai joueur, ça apporte une profondeur dans le film et de la qualité de geste, d’image, au niveau des mouvements, c’est tout de suite plus qualitatif et intéressant. En tant qu’amateur de basket, c’est toujours mieux de voir un vrai athlète performer sur le terrain, plutôt qu’un acteur qui essaie de faire le basketteur. Ça m’a vraiment plus dans ce sens.

Concernant la Layup Revo, on est super contents. Je ne veux pas spoiler, mais en gros, la paire de Layup Revo accompagne le joueur, Juancho Hernangomez, dès le début du film, dans une période où c’est plus difficile pour lui, où il est dans une situation un peu plus précaire. Ça coïncide avec nos valeurs d’authenticité et notre volonté d’être proche des joueurs. Là dans le film, on le voit dormir avec la paire à côté de lui. C’est une image que j’ai beaucoup aimée, parce que ça représente notre volonté de proximité avec les joueurs. On est très contents de la manière avec laquelle elle a été intégrée au film. Il y a de beaux plans dessus, des moments où il joue et on le voit faire de belles actions avec.

Ce coup de pub offre-t-il un coup de boost à la marque ?

Ça nous a apporté de la visibilité. On a en tout cas essayé de faire de notre mieux pour transformer cette apparition dans le film en visibilité et en communication autour de notre projet. On reste limités puisqu’on est encore une petite marque, qui n’a pas la force ni les moyens en terme de communication pour diffuser cette annonce au plus gros nombre. On sait que nos produits sont validés, que ce sont des produits qualitatifs. On a eu de très bons retours, même de joueurs pros qui ont testé la paire. On a développé ce savoir faire. Il reste au marché du basket en France, aux médias, à participer à faire connaître notre marque et notre présence. Honnêtement on est très contents. C’est une production internationale, produite par LeBron James, diffusée sur Netflix, on est vraiment propulsés. Ce sont quand même des mots forts. On doit arriver à transformer tout ça.

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