à Toulouse, malgré la 7e vague, les masques ne sont plus de sortie

En Occitanie, les indicateurs du covid repartent à la hausse. La question du port du masque se pose à nouveau. Pourtant, à Toulouse (Haute-Garonne), dans les commerces, en pleine période de soldes, il n’apparaît presque plus sur les visages des Toulousaines.

« C’est reparti beaucoup à Toulouse ? » A la question de la patiente venue se faire tester, la pharmacienne est formelle : « Oui !« . Il n’y a en effet pas de doutes. Le Covid à Toulouse (Haute-Garonne), comme partout ailleurs en France, est bien de retour.

Selon l’Agence régionale de santé d’Occitanie, le nombre de nouvelles contaminations augmente fortement : + 36% le 21 juin dernier, en une semaine, soit 4132 cas positifs en moyenne par jour. Le signe d’une reprise épidémique.

Les Toulousains ne portent plus le masque

Une septième vague soutenue notamment par le sous-variant d’Omicron BA.5, la baisse de l’immunité face à l’infection et la levée de toutes les restrictions liées à l’épidémie. Il suffit d’aller se promener en ce samedi de soldes, en plein centre-ville de Toulouse, pour constater que personne, où presque, ne porte le masque que ce soit dans la rue ou à l’intérieur des commerces.

« Je suis très surprise, déplore une dame. En deux ans, on n’a pas réussi à assimiler la nécessité du masque. Cela ne marche qu’à l’obligation. » Et cette obligation n’existe plus depuis le 16 mai, excepté à l’hôpital. « C’est une question de choix personnel » estime ce client rencontré dans un magasin de chaussures et n’ayant aucun masque sur lui.

En visionnant cette vidéo place Saint Pierre, l’on se rend compte que la majorité des Toulousains ont fait leur choix : c’est sans.

Les personnes âgées et fragiles encore concernées

Seules les personnes âgées et fragiles s’astreignent à le porter en public : « Je porte le masque parce que le Covid repart » explique cette femme à la retraite. Elle est d’autant plus précautionneuse, qu’elle a passé trois semaines en réanimation après avoir attrapé le coronavirus.

« Il faut se protéger. Je fais pas mal de transports en commun, notamment pour aller à mon travail. Une demi-heure de trajet en totalité, toujours, avec le masque. » raconte cette autre femme.

Justement, le gouvernement envisagerait, à deux semaines du début des vacances scolaires, de rendre à nouveau obligatoire le port du masque dans les transports. Suffisant pour diminuer le risque d’infection et freiner la propagation de l’épidémie ?

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