La reprise des pourparlers se fait une semaine après un des scandales politiques les plus importants du pays, celui de l’arrestation du fils aîné du président pour blanchiment d’argent, mais aussi sur fond d’accusation de projet d’assassinat contre un procureur attribué à la guérilla de l’ELN.
Ces deux évènements fragilisent l’image et la crédibilité, d’un côté, du président Gustavo Petro, et de l’autre, de la délégation de la guérilla qui s’assoit à la table des négociations au Venezuela à Caracas ce lundi.
Malgré tout, le cessez-le-feu bilatéral de six mois se poursuit. Des commissions de contrôle et d’évaluation de son bon fonctionnement ont été créées. Elles doivent permettre d’apaiser les tensions et aider à ouvrir davantage le dialogue vers une sortie définitive du conflit armé.
C’est, en tout cas, l’ambition du président de gauche Gustavo Petro, qui mise toute sa stratégie de paix totale sur la réussite de ces négociations avec la dernière guérilla active du pays. L’ELN disposerait encore de milliers d’hommes. Sa lutte armée dure depuis près de 60 ans.