La maîtresse de cérémonie de cette 75e édition du Festival de Cannes, qui a monté les célèbres marches pour la première fois en 2005, brille chaque année un peu plus et a trouvé son style sur le tapis rouge.
Elle est arrivée dans une robe fendue scintillante Saint Laurent par Anthony Vaccarello sur la scène du grand auditorium Louis Lumière, en maîtresse de cérémonie éblouissante de la cérémonie d’ouverture du 75e Festival de Cannes. Dix-sept ans après sa première apparition sur la Croisette pour l’avant-première du film Caché en 2005, l’actrice brillera au total par quatre apparitions sur le tapis rouge lors de cette édition. Ses deux films en sélection officielle ainsi que l’ouverture et la clôture du Festival s’annoncent déjà un événement tant d’un point de vue cinématographique que mode. Une consécration qui confirme la mue de l’ancienne présentatrice de la «Nouvelle Star» en icône du cinéma français – mais pas uniquement. Au micro de Léa Salamé le 17 mai sur France Inter, elle s’est souvenue de ses premiers pas à Cannes, «une période de loose, qui s’est étendue assez longtemps» mais dont elle garde des bons souvenirs.
Une quête stylistique
Robe bleu turquoise longueur genou avec un bijou au centre de son décolleté, ou encore création faites à partir de chemises déconstruites en 2007… L’actrice a pleinement embrassé les tendances des années 2000 lors de ses débuts sur la Croisette, toujours avec un sourire éclatant, quand elle «galérait même pour entrer en boîte». Au fil des années et des rôles, Virginie Efira a gagné en assurance et a fait de ses jambes un atout de charme de ses apparitions sur le tapis rouge . En version corolle en 2015 ou moulante accessoirisée d’un blazer en 2009 pour la montée des marches du film Looking for Eric, la robe fendue gagne pas à pas les faveurs de l’actrice. Une astuce qui lui permet de dévoiler avec mesure ses jambes et élancer sa silhouette.
En 2016 avec son apparition dans le film multiprimé Elle de Paul Verhoeven, et son premier grand rôle dans Victoria de Justine Triet, Virginie Efira gagne en stature autant par ses rôles que par ses choix stylistiques. Elle arrive la même année sur la Croisette dans deux robes immaculées de noir qui dessinent une silhouette de sirène. Ultime étape de cette mue : la montée des marches en 2019 qui a marqué cette édition de par sa robe scintillante Giorgio Armani Privé mais aussi par le fameux incident de sandales. Son compagnon, Niels Schneider s’était alors agenouillé en digne chevalier servant pour aider sa dame à refermer la bride de sa chaussure.
L’envolée mode
Cape dorée majestueuse, robe scintillante plissée et taille marquée délicatement… Virginie Efira était apparue telle une vestale dans une création de la maison française Dior en 2021 pour la montée des marches du sulfureux Benedetta de Paul Verhoeven sur la Croisette. Une robe trophée pour l’ancienne présentatrice de la «Nouvelle Star» qui conclut ainsi sa transformation stylistique. Depuis Virginie Efira a marqué les esprits par cinq robes majestueuses à la Mostra de Venise, dont une reprenant la chute iconique de reins «Mireille Darc». Et bien évidemment par son éblouissante robe armure épaulée en georgette de soie entièrement brodée de paillettes et de perles argentées accessoirisée de bijoux Cartier lors de la cérémonie d’ouverture du Festival de Cannes.