Aux États-Unis, l’affaire dans laquelle Donald Trump doit être inculpé ce mardi 4 avril n’est pas la seule qui menace l’ex-président : il y a aussi, entre autres, celle des documents classifiés retrouvés dans sa résidence de Mar-a-Lago. Et selon le Washington Post, le ministère de la Justice affirme disposer de nouvelles preuves d’une possible obstruction du président, qui aurait tenté, en toute connaissance de cause, de dissimuler des documents.
L’enquête se concentre sur ce qui s’est passé après que Donald Trump a reçu l’assignation lui demandant de retourner tous les documents classifiés. L’objectif est de voir si, à ce moment-là, il y a eu tentative d’obstruction de l’ancien président.
Selon les sources du Washington Post, les enquêteurs fédéraux ont de nouvelles preuves que des cartons contenant certains de ces documents ont alors été sortis d’un entrepôt de Mar-a-Lago. Donald Trump en a personnellement passé en revue certains chez lui, « parce qu’apparemment, il voulait conserver » une partie de leur contenu.
Les enquêteurs se basent sur des témoignages, des images de caméras de surveillance, mais aussi des courriels et textos d’un de ses anciens conseillers, qui l’avait suivi après son départ de la Maison Blanche.
L’avocat de Donald Trump interrogé
Toujours selon le Washington Post, les enquêteurs ont des preuves que Donald Trump, avant de recevoir l’assignation, a demandé à ses conseillers et avocats de rédiger de faux témoignages affirmant qu’il avait retourné tous les documents. Il aurait aussi interrogé des avocats sur le moyen d’en conserver certains, après que son équipe lui a dit que ce n’était pas possible.
On en saura peut-être davantage lorsque Evan Corcoran, son avocat, va témoigner. Les procureurs chargés de cette affaire ont récemment obtenu en justice de pouvoir l’interroger.