Le revers de Nikki Haley est d’autant plus cruel pour la quinquagénaire, incarnant une aile plus modérée du Parti républicain, qu’il a lieu dans l’État dont elle a été gouverneure pendant six ans.
Signe que l’ex-président ne considère même plus Nikki Haley comme une menace, Donald Trump a ciblé dans ses premières déclarations victorieuses l’actuel maître de la Maison Blanche. « Joe [Biden], tu es viré ! », a-t-il lancé depuis Columbia, la capitale de l’État, en reprenant son slogan fétiche de l’époque des plateaux de télé-réalité. Face à lui se trouvait une assemblée de ses partisans d’où fusaient des vivats et des applaudissements.
Comme lors des quatre autres scrutins précédents, dont le but est de désigner le candidat républicain à la présidentielle de novembre, l’ancien président américain a été sans pitié. La victoire de Donald Trump a été projetée par les médias américains une poignée de secondes seulement après la fermeture des bureaux de vote. En dépit de ses ennuis judiciaires, dont certains lui font risquer la prison, le tempétueux septuagénaire est le candidat ultra-favori de la droite, selon tous les sondages.