La Fédération française de football a annoncé ce lundi qu’elle allait réviser dans les plus brefs délais la convention de droit à l’image des joueurs de l’équipe de France. Une revendication de longue date de la star parisienne Kylian Mbappé.
Il n’aura fallu que cinq heures, le temps écoulé entre le communiqué de Kylian Mbappé annonçant qu’il ne participerait pas à la séance photo des Bleus de ce mardi et celui de la Fédération officialisant un accord avec les cadres du vestiaire.
Cinq heures pour résoudre un conflit long de six mois. Le 22 mars dernier, Kylian Mbappé avait séché une séance photo avec des sponsors de l’équipe de France. L’attaquant souhaitait un droit de regard plus grand sur les annonceurs auxquels il prêtait son image. Dans son viseur, deux géants du fast-food et une société de paris en ligne. Des entreprises qui ne correspondaient pas « aux valeurs qu’il voulait prôner ».
Leader des clubs capable de tenir tête à la FFF
Entre mars et juin, des contacts entre la Fédération et les représentants du joueur avaient été établis, mais aucun accord trouvé. La FFF, par la voix de son président, avait même ce lundi affirmé que la convention datant de 2010 et autorisant la Fédération à gérer collectivement les droits à l’image des joueurs ne serait pas modifiée avant la Coupe du monde. Une position contre-attaquée par Mbappé dans la foulée avec succès.
À l’issue d’une réunion entre les joueurs cadres des Bleus et le président de la Fédération Noël Le Graët accompagné du directeur marketing de la FFF, celle-ci a annoncé qu’elle allait réviser dans les plus brefs délais le texte.
Une victoire totale pour l’attaquant qui, à deux mois de la Coupe du monde, s’impose encore un peu plus comme un leader des Bleus, capable de tenir tête à un Noël Le Graët, qui plus est fragilisé par les affaires qui touchent la Fédération. Maintenant qu’il s’est installé en leader hors du terrain, les performances de la star parisienne face à l’Autriche et le Danemark pour les deux dernières journées de phase de groupes de Ligue des Nations n’en seront que plus attendues.