Les géants de la tech ont été invités à la Maison Blanche, jeudi 4 mai, pour parler de l’intelligence artificielle (IA), technologie actuellement non régulée et dont Washington se soucie. Pour en parler, les dirigeants de Google, Microsoft, Anthropic et d’OpenAI ont été reçus pendant deux heures par la vice-présidente Kamala Harris, qui n’a pas manqué de les appeler à la prudence.
Des grands noms du monde de la tech ont été invités à ce 4 mai à la Maison Blanche : Sundar Pichai, patron de Google, Satya Nadella, celui de Microsoft, mais aussi Sam Altman, PDG d’OpenAI, la start-up créatrice du fameux ChatGPT au succès fulgurant. Récemment, Sam Altman se faisait l’apôtre d’un futur ou l’intelligence artificielle serait partout, « plus intelligente que les hommes » selon ses mots. Et ce futur fascine autant qu’il inquiète, jusqu’à Washington.
C’est pour cela que ces géants de la tech ont été invités à la Maison Blanche et reçus par quelqu’un qui les connaît bien pour la plupart : la vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, ancienne sénatrice de Californie, est en effet originaire de San Francisco, cœur de la Sillicon Valley.
Ensemble, ils ont parlé développement, mais aussi régulation. Car actuellement, le contrôle de l’IA est laissé aux seules entreprises. « Notre objectif est d’avoir une discussion franche sur les risques actuels et à court terme de l’intelligence artificielle », a indiqué la Maison Blanche sur son carton d’invitation.
Kamala Harris a appelé les grands patrons face à elle à un devoir « moral » de protection contre les dangers de cette technologie : « Ainsi que je l’ai fait savoir aux patrons d’entreprises à la pointe de l’innovation américaine dans l’IA, le secteur privé a un devoir éthique, moral et légal de s’assurer de la sûreté et de la sécurité de ses produits. »
L’administration Biden travaille actuellement sur un plan à 140 millions de dollars et réfléchit aux moyens de mieux encadrer l’IA. Et ce, tout en encourageant cette technologie en plein développement.