Êtes-vous surendettés? Voici une méthode facile pour le savoir

La hausse des taux directeurs annoncée hier par la Fed aux États-Unis, l’inflation, la montée des prix de l’essence touchent directement le portefeuille des Québécois.

Le ratio d’endettement des ménages canadien atteint des records, avait fait savoir Statistique Canada en mars dernier.

Devrait-on s’inquiéter encore plus de la situation économique actuelle si l’on cumule plusieurs dettes? Pour faire le point, il faut calculer son ratio d’endettement.

«Afin de déterminer si on est près du surendettement, il y a le ratio d’endettement qui existe qui permet de déterminer si on est surendetté», explique Sophie Desautels, syndic autorisé en insolvabilité chez Raymond Chabot.

Elle se fait toutefois rassurante : certaines dettes ne sont pas inquiétantes.

«Une hypothèque, c’est une bonne dette. Le problème c’est quand nos dettes sont plus grandes que notre capacité à rembourser. Alors le ratio d’endettement permet de calculer le revenu disponible et nos dettes», détaille-t-elle en entrevue au TVA Midi.

Ce pourcentage permet de donner un portrait clair de vos finances personnelles.

«Le pourcentage auquel on doit s’identifier est 40% de ratio d’endettement. Si on est au-delà de ça, ça veut dire que notre budget est très très très serré. Notre situation va dépendre de si on a une famille, si on est seul, monoparental…»

Ainsi plusieurs facteurs doivent être pris en compte dans le calcul.

Pour calculer ce ratio, il faut prendre tous les paiements mensuels, les additionner et les diviser par nos revenus mensuels bruts, soit ceux avant impôts.

«On prend notre revenu brut annuel et on divise par douze. On ajoute aussi les allocations familiales. On prend ensuite le montant de nos dettes, et on divise ça par nos revenus mensuels.»

Signes inquiétants

Si vous n’arrivez plus à faire vos dépenses essentielles sans utiliser vos cartes de crédit, c’est un signe avant-coureur du surendettement.

«Les dépenses de pharmacie ou de la nourriture, c’est un grand signe si on met ça sur la carte de crédit et qu’on n’est pas capable de les rembourser avant la fin du mois. C’est un signe clair. Si vous remboursez une carte de crédit en payant une carte de crédit, il faut voir que là, ça ne va pas bien», insiste-t-elle.

«Si vous commencez à recevoir des appels d’un créancier, il ne faut pas attendre. Il y a des solutions, il y a des gens pour ça et il y a une vie après un redressement financier», conclut-elle.

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