Selon des témoins, le seul poste-frontière de Gaza qui ne soit pas contrôlé par les Israéliens est fermé suite à des bombardements qui ont détruit son entrée côté palestinien. Les employés égyptiens du coté du Sinaï se sont retirés avant le bombardement, laissant penser que Tel-Aviv avait avisé Le Caire.
Ce poste frontière, qui est presque toujours ouvert depuis la réconciliation il y a quelques années entre Le Caire et le Hamas, sert surtout à introduire de l’aide humanitaire et à laisser partir ou rentrer des Palestiniens au compte-gouttes. Il s’agit généralement de personnes ayant besoin de soins médicaux avancés et d’étudiants à l’étranger.
Au lendemain des bombardements israéliens contre Gaza, le ministère égyptien de la Santé avait dépêché des ambulances à la frontière pour acheminer éventuellement les blessés palestiniens, évacués vers les hôpitaux égyptiens. Une aide médicale avait aussi été envoyée à Gaza. Aujourd’hui, ces mesures sont suspendues de facto.