- Le Fise est de retour jusqu’à dimanche, à Montpellier, après deux éditions annulées à cause du Covid-19.
- Pour Thomas, spectateur et compétiteur amateur de BMX, au Fise, « tout le monde est « chill », ici, il y a une super ambiance. Se réunir autour d’une même passion, c’est toujours chouette ».
- « Ce qui nous manquait, c’est de se retrouver. Les copains en rollers, en BMX, en trottinette… On est une grande famille ! », confie Simon Uguen, le speaker du Fise.
Deux ans après le dernier back flip (un saut périlleux arrière en BMX), le Fise, le Festival international des sports extrêmes, est de retour, jusqu’à dimanche, à Montpellier (Hérault). Après une pandémie qui a contraint les riders à laisser leurs genouillères au placard, l’événement, à l’envergure mondiale, tient sa revanche, là où tout a commencé, il y a 25 ans. Le Fise vous avait manqué ? 20 Minutes est allé faire un petit tour sur les berges du Lez, mercredi, pour prendre la température.
Cindy est là « tous les ans, pratiquement », confie-t-elle. Et l’événement lui avait « carrément » manqué. Pour l’amour des sports extrêmes, bien sûr. Mais aussi « parce que c’est hyper festif, surtout ! », se marre-t-elle. Thomas, lui, est plus qu’un spectateur fidèle du Fise. Il participe, aussi, à une compétition amateur de BMX. « Sans le Fise, c’était dur, pendant deux ans ! Tout le monde est « chill », ici, il y a une super ambiance. Se réunir autour d’une même passion, c’est toujours chouette. »
« Et puis, c’est gratos ! »
Bastien, lui, a concouru, pendant cinq ans, en tant qu’athlète. Et il a même travaillé sur l’événement, avant de redevenir un simple spectateur. « Je préfère boire l’apéritif, il a fallu faire un choix ! », sourit-il. Le Fise, on y « retrouve nos collègues, qui viennent de partout en France, se réjouit le jeune homme, appuyé sur son BMX. Pendant cinq jours, c’est une vraie capitale, ici. » C’est en effet l’occasion, pour Cindy, de retrouver « tous nos potes » qui partagent cet amour des disciplines urbaines. « Et puis, c’est gratos ! »
Melvin est en joie, lui aussi, dans les allées du Fise. « Je suis Breton, et j’ai regardé l’événement pendant trois ou quatre ans à la télévision, avant de venir à Montpellier pour y assister, confie-t-il. C’est impressionnant, même aux entraînements. Et après le Covid-19, ça fait du bien, de se retrouver. »
Amateurs et pros côte à côte
Il n’y a pas que les amoureux des sports extrêmes qui étaient impatients de retrouver le Fise. Le staff, aussi, avait hâte de fouler à nouveau les skateparks. « Ce qui nous manquait, c’est de se retrouver. Les riders, les copains en rollers, les copains en BMX, les copains en trottinette… On est une grande famille ! », confie Simon Uguen, speaker du Fise, et fondateur de la chaîne YouTube Immersion Freestyle. « Quand on est ensemble, c’est un énorme plaisir. » Et sans le Fise, c’était impossible de se réunir. « Ça fait du bien de retrouver cette ambiance, poursuit ce fou de BMX. Quand j’ai récupéré mon micro, j’ai un pincement au cœur… Je me suis dit : « Ça y est, c’est reparti ! » »
D’autant plus qu’au Fise, à Montpellier, il y a une osmose toute particulière, entre les professionnels et les passionnés, qui n’existent pas dans les autres compétitions. « Il y a les plus grands athlètes du monde, les amateurs, les petits, etc., confie Simon Uguen. C’est beau, parce que les amateurs peuvent croiser les plus grands, sur cet événement. C’est comme si un jeune footballeur était aux côtés de Zizou, quoi ! »