France: le budget de la Sécurité sociale 2025 définitivement adopté au Parlement

Vue générale de l'hémicycle du Sénat. (Image d'illustration)
Vue générale de l’hémicycle du Sénat. (Image d’illustration) © Alain Jocard / AFP

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2025 a été voté lundi 17 février par le Sénat après son adoption par l’Assemblée nationale avec la procédure du 49.3 de la Constitution.

Le Sénat a adopté mardi le texte sans modification par 225 voix pour, 104 voix contre. Approuvé à l’identique par les deux chambres, le texte issu de la commission mixte paritaire (CMP) du Parlement est donc considéré comme définitivement adopté. Il devra toutefois encore passer l’examen du Conseil constitutionnel avant sa promulgation.

L’adoption définitive du PLFSS pour 2025 met fin à un long et chaotique parcours législatif.

La fin d’une interminable et inédite séquence politique

Août 2024. La France a un gouvernement démissionnaire et le mot budget commence à apparaître avec des articles qui racontent le retard déjà pris dans sa construction. La gauche a dénoncé un manque de transparence et un budget austéritaire en préparation.

« On nous parle de 2 milliards d’euros en moins pour les hôpitaux en 2025 », a alerté à l’époque Marine Tondelier, secrétaire nationale d’Europe Écologie-Les Verts.

En octobre, Michel Barnier, nommé Premier ministre, a présenté sa copie du budget avec 60 milliards d’économies. « Il y aura un effort général à faire », prévient-il.

Mais il n’a pas cherché à tout prix un accord de non censure avec la gauche et à la place, il a réajusté sa copie progressivement en annonçant des concessions à l’extrême droite. Sa stratégie a échoué à trois semaines de la fin d’année. Le RN a quand même joint ses voix à la gauche. Le gouvernement Barnier est tombé, le budget avec.

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Janvier 2025. François Bayrou est arrivé aux manettes. Le centriste, lui, a essayé rapidement d’assurer à son gouvernement la survie grâce au PS et la démarche a fini par aboutir.

« Nous avons choisi de ne pas pratiquer la politique du pire », a justifié le député et secrétaire général du Parti socialiste Olivier Faure.

C’est la clé qui permet de clore une séquence politique qui aura duré plus de sept mois au total.

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