Selon le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, les 27 États membres de l’Union sont « à 95% sur la même ligne ». Il y a des points d’accord complets qui sont en fait ceux qui étaient déjà prévus avant cette réunion : réaffirmer la solidarité avec Israël, appeler à la désescalade et à la protection des populations civiles.
Au-delà du droit d’Israël à se défendre, Josep Borrell souligne que le droit humanitaire international ne permet pas d’établir sur la bande de Gaza un siège total : « Non au blocus de l’eau, de la nourriture ou de l’électricité », martèle-t-il.
Le chef de la diplomatie européenne s’oppose à un gel de l’aide financière à l’autorité palestinienne et souligne que l’aide humanitaire n’est pas concernée par la révision annoncée des projets d’aide au développement.
Et si selon lui 95% des États de l’UE sont d’accord, il reste que certains ont de leur côté déjà suspendu cette aide au développement, c’est en particulier le cas du Danemark et de la Suède qui l’ont annoncé au moment même où se déroulait la rencontre des ministres des Affaires étrangères.
L’Europe a donc encore de la marge pour parler effectivement d’une même voix au Proche-Orient.