Six ans après sa précédente visite, Antonio Guterres est venu réaffirmer l’engagement de l’organisation internationale en Ira. Il a salué le travail du nouveau gouvernement irakien et a mis au cœur de sa visite les enjeux climatiques et du retour des déplacés dans leurs provinces d’origine.
« Ma précédente visite en Irak était dans un moment d’urgence, aujourd’hui c’est une visite de solidarité et d’espoir ». Par ces mots, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres plante le décor.
Dernière visite en 2017
Sa dernière venue remonte à 2017. Le groupe État islamique contrôlait encore une partie du territoire irakien et des millions de personnes s’entassaient dans les camps de déplacés. Aujourd’hui, l‘Irak vit une période de relative stabilité, il est l’heure, selon lui, de reconstruire.
Après avoir rencontré le président et le Premier ministre irakiens, il a salué les efforts du gouvernement pour rapatrier ses ressortissants et les familles de combattants de l’EI, présentes dans les camps de réfugiés en Syrie. Mais il appelle à respecter les engagements pris pour permettre le retour des déplacés, notamment yézidis.
« Nous avons un devoir envers les Yézidis du Sinjar d’améliorer la situation sécuritaire sur le terrain, d’assurer des conditions dignes et de promouvoir le retour volontaire dans leur maison », a-t-il affirmé.
Faire face au réchauffement climatique
Sa visite se poursuit ce jeudi au Kurdistan irakien où il se rendra dans des camps de réfugiés et de réhabilitation.
Autre point important de son passage à Bagdad, il a appelé à une coopération internationale pour soutenir l’Irak face au changement climatique et à la raréfaction des ressources en eau.