À l’été 2021, le groupe israélien NSO avait fait la Une avec les révélations sur son logiciel espion. Pegasus avait été trouvé dans des téléphones d’hommes et de femmes politiques, notamment en France et en Espagne. La firme annonce maintenant une réorganisation avec le départ de son PDG.
Rien ne va plus chez NSO. L’entreprise de la tech’ israélienne remercie une centaine d’employés. Et se sépare aussi de son patron et fondateur Shalev Hulio. Il sera remplacé par le numéro 2 de la société, Yaron Shohat, l’actuel directeur des opérations.
Le groupe NSO annonce une réorganisation de l’ensemble de ses activités. Et il tentera de concentrer ses ventes auprès des pays membres de l’Otan. Le fabricant du logiciel espion Pegasus entend bien demeurer l’une des plus grandes sociétés de cybertech au monde, selon un communiqué remis à la presse. Cette décision fait suite à la décision américaine en 2021 de mettre l’entreprise sur liste noire pour l’usage inapproprié de son logiciel. Cela avait entraîné des difficultés financières majeures pour NSO.
Un consortium de médias avait révélé auparavant que Pegasus avait servi à pirater les téléphones portables de 600 politiciens, 180 journalistes et 85 militants des droits de l’homme. La firme israélienne a répété que son logiciel vendu sous licence du ministère de la Défense en Israël n’a été livrée qu’à des agences officielles de lutte contre le terrorisme et la criminalité.