La Cour suprême du Royaume-Uni se penche sur les envies d’indépendance écossaise

Dans les rues de Clydebank, en Ecosse, le 16 septembre 2014, deux jours avant le référendum sur l'indépendance.Dans les rues de Clydebank, en Ecosse, le 16 septembre 2014, deux jours avant le référendum sur l’indépendance. REUTERS/Dylan Martinez

Y aura-t-il un nouveau référendum sur l’indépendance écossaise ? La nation britannique du nord possède son propre gouvernement, dirigé par les nationalistes et soumis au gouvernement de Londres, qui refuse l’organisation d’un nouveau plébiscite. Le précédent scrutin, en 2014, avait vu le non à l’indépendance l’emporter à 55%. La Cour suprême britannique doit statuer sur la question ce mardi et mercredi.

Le gouvernement régional écossais peut-il organiser un référendum sans la bénédiction du gouvernement central britannique ? Voici la question à laquelle vont devoir répondre les juges de la Cour suprême mardi et mercredi.

À Londres, la nouvelle Première ministre Liz Truss estime que les Écossais ont déjà voté en 2014, et qu’un tel scrutin ne peut se tenir « qu’une fois par génération ». À Édimbourg, la dirigeante nationaliste écossaise Nicola Sturgeon, considère que la donne a changé ces dernières années. Et que le refus par Londres d’un nouveau vote serait anti-démocratique.

« Pourquoi proposer un référendum en pleine crise du pouvoir d’achat ? La réponse est dans la question. À cause de la réponse du gouvernement conservateur [à cette crise], à cause du chaos financier et à cause des dégâts du Brexit. Tout cela révèle au quotidien le tort causé aux Écossais PARCE QUE nous ne sommes pas indépendants. »

Mais l’Écossaise le sait ; un référendum illégal pourrait faire reculer la cause de l’indépendance, hors de question alors de contourner les règles. Si la Cour suprême donne raison à son gouvernement ce mercredi, un nouveau scrutin sur l’indépendance se tiendra dans un an.

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