L’annonce du prix Nobel de la paix aura lieu vendredi 7 octobre, à 11h. En 2021, les journalistes russes Maria Ressa et Dmitri Muratov étaient récompensés. Cette année, alors que l’Ukraine est en guerre, le conflit et la politique de Moscou pourraient à nouveau être au cœur de la nomination. Mais le comité pourrait aussi choisir de récompenser ceux qui se mobilisent face à l’urgence climatique. La liste des candidats n’est pas publique, ils sont 343 cette année, mais des noms circulent.
Pour dénoncer la guerre en Ukraine, la Biélorusse Svetlana Tikhanovskaia ou le Russe Alexei Navalny seraient en bonne place, selon l’institut de recherche sur la paix à Oslo. Tant pour leur engagement non violent à défendre la démocratie que leur opposition à la guerre.
La Cour pénale internationale, qui documente les crimes de guerre, pourrait aussi prétendre au titre, tout comme le site d’investigation Bellingcat. Circule également le nom du Pape François, un habitué.
Autre combat pour la paix et la démocratie, celui des opposants à la répression de la junte birmane. Dans un cadre plus large, la Cour internationale de justice, le Haut commissariat aux réfugiés de l’ONU ou l’ONG Transparency International sont aussi nobélisables.
Mais les répercussions du dérèglement climatique sur la paix et la sécurité à travers le monde pourraient avoir la préférence du comité. Et les lauréats potentiels sont nombreux. Parmi eux, le mouvement Fridays for Future, la Convention-Cadre de l’ONU pour le climat ou bien Simon Kofe, le ministre des îles Tuvalu menacées de disparition, ou encore Nisreen Elsaim, une activiste soudanaise de 26 ans qui préside le Groupe consultatif de la jeunesse sur le changement climatique à l’ONU.