C’est le Pakistan qui a déposé le projet de résolution et qui peut compter, derrière lui, sur la quasi-totalité des 56 pays de l’Organisation coopération islamique. Le texte est une charge virulente contre Israël, pays accusé de recourir à des « armes explosives à large rayon d’action », donc sans considération pour la vie des civils, dans sa guerre contre le Hamas à Gaza.
La demande est donc faite à tous les États de cesser de vendre des armes ou des équipements militaires à Israël afin de prévenir de nouvelles violations du droit international humanitaire. Problème : seul le Conseil de sécurité de l’ONU peut décider d’un embargo, mais pas le Conseil des droits de l’homme.
Même si le texte devrait passer, en comptant peut-être sur les absentions plus ou moins assumées de pays occidentaux, il y a peu de chances qu’Israël se sente tenu par la résolution. Le pays, qui s’est retiré du Conseil, dénonce depuis des années l’instance, accusée d’accorder une importance disproportionnée à la question palestinienne.