Les États-Unis sont «prêts pour la présidente Kamala Harris», lance Obama à Chicago

Bien que tout soit déjà décidé, car Kamala Harris a été officiellement désignée la candidate du parti, l’ennui est loin de s’installer à la convention du parti démocrate à Chicago. L’ambiance survoltée a atteint son paroxysme lors de l’arrivée de nouveaux poids lourds à la tribune pour soutenir Kamala Harris. Après Joe Biden lundi, c’était au tour de Barack Obama et de son épouse Michelle de monter sur scène mardi.

« Yes, she can ! » : Michelle et Barack Obama ont fait chavirer la convention démocrate en saluant « l’espoir » retrouvé avec Kamala Harris. « Ma Kamala Harris est plus que prête pour ce moment », a déclaré l’ancienne première dame, déclenchant de véritables rugissements dans la salle en liesse.

Barack Obama n’a quant à lui pas manqué de défendre ardemment la candidature de Kamala Harris et de Tim Walz, mettant en avant leur engagement envers la vie des autres et leur foi en la démocratie et le vivre ensemble. Il a contrasté leur approche avec celle du camp adverse, qu’il a dépeint comme égoïste et centré sur le profit personnel. Donald Trump, selon Barack Obama, est un homme qui ne pense qu’à ses propres intérêts et qui croit que pour qu’il gagne quelque chose, d’autres doivent nécessairement perdre.

Stephanie Grisham, ancienne porte-parole de la Maison Blanche sous Donald Trump entre 2019 et 2021, a également pris la parole à la convention démocrate. Déjà marquée par sa démission après l’assaut du Capitole par les partisans de Trump le 6 janvier 2021, elle a mis en garde contre l’ex-président, le qualifiant d’homme dépourvu « d’empathie, d’éthique et de respect pour la vérité ».

« Cet enthousiasme est de retour, c’est merveilleux »

Pour beaucoup, l’espoir suscité par la vice-présidente démocrate rappelle l’élan ayant précédé l’élection de Barack Obama en 2008. « Cet enthousiasme est de retour, c’est merveilleux », confiait Carolyn Culpepper, déléguée afro-américaine de l’Alabama. Avec le soutien affiché du couple Obama, la campagne de Kamala Harris gagne en force. La majorité des sondages la créditent d’une légère avance sur son rival Donald Trump, mais l’élection s’annonce toujours très serrée.

Cet enthousiasme se sentait lors du vote pour la désignation, pendant lequel chaque État vote sous le son d’une chanson qui lui est représentative : la procédure a été transformée en une véritable ambiance de boîte de nuit. « C’est notre honneur de donner à l’unanimité nos 34 votes à la prochaine présidente des États-Unis, la vice-présidente Kamala Harris ! »

Dans la salle, l’enthousiasme est palpable. Les délégués sont en liesse, à l’image de Pinke Varner, venue de Géorgie, totalement séduite par la candidate. « Je l’adore, j’adore son enthousiasme. J’adore ce qu’elle propose. C’est une femme noire qui écrit l’histoire pour les femmes noires. »

Affublée d’un chapeau lumineux, déléguée de l’État de Washington (Nord-Ouest) Sabrina Otness nourrit, elle aussi, de grands espoirs pour Kamala Harrisbien que non afro-américaine. « Nous sommes vraiment ravis. On sent une électricité dans l’air à cette convention, et cela va nous ramener à la Maison Blanche. »

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