Les partenariats entre marques sont devenus une arme de vente massive

Ces derniers temps, on a l’impression que tout est affaire de collaborations. Le ketchup, le vin, les vêtements, les parcs animaliers, les montres, les céréales, ma dernière paire de chaussures – des Vans x Magenta – et la trottinette de mon voisin, tout, oui vraiment tout se décline sous forme de partenariats. Des associations de marques parfois bienvenues – les uniformes designés par Nike SB et l’artiste Parra, véritables stars des JO de Tokyo – parfois saugrenues – la mayonnaise vert fluo née de l’union entre Heinz et la boisson énergisante Monster.

Face à ce tsunami de cocréations, le consommateur est tantôt perplexe, tantôt excité. Mais chaque opération est largement commentée en ligne où les Tops 10 des meilleures collabs de l’année sont légion. Et puis, il y a StockX – la bourse et la Mecque de la revente en ligne pour ce genre d’articles – qui propose un aperçu en direct du cours des produits. Si en plus, la spéculation vient s’en mêler, tous les éléments du buzz sont réunis. Et le coup marketing amplement réussi.

Créer un OVNI

La MoonSwatch, cet incontournable

À 250 francs l’exemplaire, la plus prestigieuse des deux enseignes s’est aussi aventurée sur un positionnement inédit. «La collaboration permet de s’ouvrir à une autre clientèle sans trahir son ADN, puisqu’il s’agit d’une opération exceptionnelle, poursuit Maria Bashutkina. Dans ce cas précis, les jeunes et les collectionneurs, qui n’ont pas encore les moyens de s’offrir une Omega, font un premier pas dans l’univers de la marque, qui pourra capitaliser dessus dans le futur.»

De Stockholm à Genève

Pour Jim Zbinden, le processus créatif ne devient vraiment pertinent que dans la collaboration entre une petite et une grande marque.

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