Les trois premières rencontres, à Copenhague, Jeddah et Malte, n’ont pas donné grand-chose. Mais Kiev peut se satisfaire de voir que le nombre de participants grandit à chaque fois. Il y a bien sûr les soutiens traditionnels : Europe et États-Unis en tête. Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité de Joe Biden, mènera la délégation américaine. Mais surtout, d’autres États, qui n’ont pas repris le train de sanctions à l’encontre de la Russie, sont également là. On pense à l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud.
Il y a en revanche un point d’interrogation sur la présence ou non d’un représentant chinois. Quant à la Russie, elle n’a tout simplement jamais été invitée. Le plan de paix ukrainien est inacceptable du point de vue de Moscou puisqu’il demande ni plus ni moins que le retrait des troupes russes de toute l’Ukraine et la restauration de l’intégrité territoriale du pays.
Mais l’essentiel est ailleurs pour Kiev qui veut plutôt compter ses alliés au moment où l’armée ukrainienne est en grande difficulté sur le front et que le congrès américain hésite à renouveler son aide militaire.