Il existe des «rapports alarmants de viols et d’esclavage sexuel» dans les quartiers de la capitale Port-au-Prince contrôlés par des gangs, a déclaré à l’ONU le vice-président brésilien, Hamilton Mourao, accompagné de représentants d’Irlande, de Norvège, de France, du Royaume-Uni, du Mexique, du Kenya, d’Albanie et des Émirats arabes unis.
«Ce sont des crimes contre les femmes et les filles de tous âges, ainsi que contre les hommes et les garçons», a-t-il ajouté en lisant la déclaration commune aux neuf pays.
En reconnaissant qu’il est «difficile d’évaluer les dimensions réelles du problème», le responsable brésilien a appelé à une «action globale urgente de la communauté internationale» pour lutter contre ces violences.
La semaine dernière, le Conseil de sécurité de l’ONU avait renouvelé pour un an le mandat de sa mission politique en Haïti. Il avait alors demandé aux États membres de l’Organisation d’interdire le transfert d’armes légères aux gangs sévissant en Haïti, sans aller jusqu’à décider d’un embargo, comme l’avait réclamé avec insistance la Chine lors des négociations menées par les États-Unis avec le Mexique.