Royaume-Uni: face aux grèves et à la crise du système de santé, Rishi Sunak veut rassurer

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak, pour son premier grand discours de 2023 dans l'est de Londres, ce mercredi 4 janvier 2023.Le Premier ministre britannique Rishi Sunak, pour son premier grand discours de 2023 dans l’est de Londres, ce mercredi 4 janvier 2023. AP – Stefan Rousseau

Au Royaume-Uni, c’est une semaine de rentrée compliquée. Les grèves se poursuivent dans les services publics, et dans les hôpitaux, les urgences débordent. Le Premier ministre fait lui aussi sa rentrée. Rishi Sunak a donné un discours ce mercredi 4 janvier. L’objectif était de rassurer les Britanniques dans ce contexte compliqué.

Dans un contexte d’inflation à plus de 13%, les vœux du Premier ministre prennent la forme d’une liste de promesses.

Nous ferons diminuer l’inflation de moitié cette année, pour redonner du pouvoir d’achat. Ensuite, nous ferons croître l’économie. Troisièmement, nous ferons en sorte que notre dette publique diminue.

Des promesses qui correspondent aux prévisions économiques déjà établies pour 2023.

Alors que ce mois de janvier est marqué par des hôpitaux débordés, des ambulances en file devant les urgences, Rishi Sunak promet aussi de protéger le National Health Service, le service de santé.

Je veux que vous sachiez que nous prenons des mesures en urgence. Nous augmentons les capacités d’accueil de 7 000 lits, débloquons des fonds pour que les patients puissent être placés en convalescence dans des structures et pour libérer des lits. Et l’hôpital public est en train de travailler à des plans pour l’avenir des urgences et des ambulances.

Les médecins contredisent les chiffres. Sur le financement et la mise en œuvre, pas de détail.

Alors que les grèves se poursuivent ce mois-ci, Rishi Sunak l’assure :

Nous avons une haute estime pour les travailleurs des services publics, comme les infirmières. C’est pourquoi nous souhaitons un dialogue raisonnable avec les syndicats, avec des propositions responsables et justes pour le pays.

À l’opposé selon lui des demandes des syndicats : jusqu’à 20% de salaire en plus pour compenser l’inflation.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *