À Londres, une chaîne humaine de deux kilomètres et demi pour demander la libération de Julian Assange. Priti Patel, l’ancienne ministre de l’Intérieur, a autorisé l’extradition vers les États-Unis du journaliste cet été. Il risque la prison à perpétuité. Ses avocats ont déposé un nouveau recours.
Quelque milliers de personnes se tiennent les mains et encerclent le Parlement britannique. En fond, Big Ben sous un soleil automnal.
Stella Morris, la femme de Julian Assange, est accompagnée de leurs enfants. Elle salue la foule et parcourt la chaîne humaine d’un pas rapide.
Jean-Paul habite à Versailles, il voulait être présent à la manifestation. Dans cette affaire, il regrette le silence des pays démocratiques, dont la France.
En se rassemblant, on peut faire avancer les choses, face à des structures extrêmement puissantes. Mais le colosse a peut-être les pieds en argile.
Emmitouflée dans son écharpe, Suzanne discute avec d’autres participants.
Je veux défendre la liberté de s’exprimer. Julian Assange est en prison en ce moment, pourtant il n’a pas été accusé de quoi que ce soit. Si on permet que ces choses se produisent, alors ça pourra arriver à n’importe qui.
Il y a aussi Kristinn Hrafnsson, le rédacteur en chef de WikiLeaks. Il a vu Julian Assange, il y a deux jours, dans sa prison à Belmarsh.
Je ne peux pas décrire la tristesse que j’éprouve quand j’ai dû le quitter. Julian est un homme résistant. Il n’a pas été encore brisé.
Mais selon Stella Morris, une extradition le pousserait au suicide.