Soutenue par le président Joe Biden, la candidature américaine a été validée jeudi par l’instance World Rugby pour accueillir la Coupe du monde masculine de 2031 et l’édition féminine de cette compétition en 2033. Près de quarante ans après le football, le rugby aura à son tour sa Coupe du monde aux États-Unis.
L’organisation World Rugby a désigné, jeudi 12 mai, les pays hôtes des cinq prochaines Coupes du monde de rugby avec deux éditions, celle des hommes en 2031 et celle des femmes en 2033, aux États-Unis, les premières de l’histoire au pays de l’Oncle Sam.
Avant de visiter ce nouveau territoire encore inexploré, le rugby s’installera d’abord dans son berceau, en Angleterre, en 2025 pour la Coupe du monde féminine. Viendront ensuite l’Australie en 2027 (hommes) et 2029 (femmes). Puis les États-Unis donc.
« Aujourd’hui, nous avons désigné trois nations hôtes exceptionnelles de la Coupe du monde de rugby – l’Angleterre, l’Australie et les États-Unis – offrant une certitude sans précédent et une occasion unique de stimuler la croissance et le rayonnement du rugby dans le monde », s’est réjoui Bill Beaumont, président de World Rugby.
« La confirmation de ces destinations repose sur une nouvelle approche de partenariat pour l’organisation des tournois, qui favorisera un développement durable, notamment aux États-Unis et pour le rugby féminin, permettant au sport de réaliser son potentiel sur et en dehors du terrain et générant d’importants avantages socio-économiques pour les pays hôtes », a-t-il ajouté.
La candidature américaine avait été soutenue par le président Joe Biden, qui avait envoyé le mois dernier une lettre à World Rugby dans laquelle il rappelait le souhait des États-Unis d’aider au développement de cette discipline sur le sol américain et dans le monde entier.
« USA Rugby va maintenant s’aventurer dans une nouvelle ère et s’assurer que le tournoi le plus prestigieux de ce sport soit un tremplin pour susciter un enthousiasme et une passion durable pour le rugby d’un océan à l’autre », a commenté le directeur général de la Fédération américaine, Ross Young.
La France accueillera en 2023 La prochaine édition
L’Angleterre, qui accueillera l’édition féminine 2025, a déjà joué les pays hôtes à trois reprises avec une Coupe du monde féminine (2010) et deux masculines (1991 et 2015).
Le résumé de la semaineFrance 24 vous propose de revenir sur les actualités qui ont marqué la semaine
Je m’abonne
« Nous sommes ravis d’accueillir la Coupe du monde de rugby 2025, cela va être incroyable (…) Nous laisserons un héritage durable au rugby féminin en Angleterre, au Royaume-Uni et dans le monde entier, attirant plus de pratiquants et de nouveaux publics », a promis Sue Day, directrice des opérations et des finances de la Fédération anglaise (RFU), ancienne capitaine de l’équipe d’Angleterre.
L’Australie, qui a déjà organisé le premier Mondial des hommes en 1987 (avec la Nouvelle-Zélande) puis à nouveau en 2003, s’est réjouie d’accueillir les hommes en 2027 et les femmes en 2029. « Nous sommes ravis d’accueillir non pas une mais deux Coupes du monde de rugby sur nos côtes. Ca change la donne pour le rugby dans ce pays, une opportunité unique en son genre de revitaliser et d’assurer l’avenir du rugby ici et de voir le sport que nous aimons tous se développer et prospérer pour les années à venir », s’est félicité le président de Rugby Australia, Hamish McLennan.
L’édition masculine de 2027 sera la première dans l’hémisphère Sud depuis l’édition 2011 disputée en Nouvelle-Zélande. L’Angleterre et le Japon avaient accueilli respectivement les crus 2015 et 2019. La France organisera la prochaine, en 2023, qui sera la dixième édition chez les hommes de cette compétition.
En s’exportant outre-Atlantique, la Coupe du monde de rugby valide sa volonté d’expansion, après avoir déjà visité l’Asie (Japon) il y a trois ans. L’Afrique, elle, devra encore attendre pour recevoir son premier Mondial depuis l’Afrique du Sud en 1995.