Pascale St-Onge, ministre des Sports et ministre responsable de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, a annoncé dimanche à Montréal une série de mesures en matière de sport sécuritaire.
Le monde du sport a été secoué par plusieurs scandales ces derniers mois et les mesures dévoilées «ne sont qu’une partie de la solution et s’additionnent à du travail fait précédemment», a déclaré la ministre Pascale St-Onge.
«Ce qu’on souhaite, c’est arriver à un système sportif où le bien-être des athlètes est aussi important que leurs performances, et qui travaille pour eux et avec eux.»
À compter du 1er avril 2023, de nouvelles règles de financement seront imposées aux organisations sportives. Sport Canada effectuera plusieurs changements afin de s’assurer que «des standards en matière de gouvernance, d’imputabilité et de sport sécuritaire sont atteints par les organisations sportives recevant du financement fédéral».
Un comité composé d’athlètes sera créé à Sport Canada afin notamment d’améliorer leur représentation dans le système sportif.
La ministre a également souligné l’importance de la création du Bureau du commissaire à l’intégrité dans le sport (BCIS), en activité dès le 20 juin.
Le BCIS est une «étape majeure pour contrer la culture du silence et offrir, à tous les participants au sport, un chemin clair et fiable pour dénoncer les abus et les mauvais traitements, et obtenir une écoute et de l’appui», a ajouté la ministre.
«Voilà des mesures importantes qui ont été prises pour aider à créer un système sportif exempt de maltraitance, un système sécuritaire, accueillant et inclusif pour les athlètes à tous les niveaux de compétition», a déclaré de son côté Karen O’Neill, cheffe de la direction, Comité paralympique canadien.