Alors que le Festival de Cannes entame sa dernière ligne droite, en salles aujourd’hui nous pouvons voir des films qui ont été présentés sur la Croisette. Des films comme le très attendu des fans « Top Gun, Maverick »…
Top Gun, Maverick
Cela faisait deux ans que nous attendions de flirter avec les cieux, de tutoyer des étoiles, de nous envoyer en l’air avec Maverick et ça y est, nous y sommes enfin. Dans ce nouvel épisode, le pilote de chasse Pete Mitchell alias Maverick revient à Top Gun, l’école d’aviation qui forme l’élite de la US Navy. En réalité, il doit former d’autres pilotes pour une mission top secrète et quasi suicidaire. Parmi les jeunes recrues, Mav retrouve Bradley, le fils de son meilleur ami Goose, décédé par sa faute (c’est ce qu’il a toujours cru) il y a longtemps déjà. Avant de se battre contre l’ennemi, Maverick va devoir lutter avec sa conscience…
Comment réaliser une suite digne d’un premier épisode si culte ? Car le premier « Top Gun » a non seulement changé la manière d’aborder les films d’action et a en plus lancé la carrière (devenue) stratosphérique de Tom Cruise. Sans oublier le fait qu’après, toute une génération a voulu devenir pilote de chasse, porter des vestes d’aviateur, sortir avec les lunettes assorties, rouler en Kawasaki et jouer au beach-volley torse nu en écoutant en boucle du Kenny Loggins !
Voilà donc résumé en quelques images ce premier épisode qu’il faut absolument revoir, si ce n’est déjà fait, avant d’entamer cette suite. Mais comment donc assurer une suite digne de ce nom ? Comme l’a fait le réalisateur Joseph Kosinski. Il a respecté l’original en copiant ça et là les meilleures scènes du premier épisode et il a proposé de nouveaux personnages en leur donnant une réelle place. C’est malin, touchant et prenant à la fois. « Top Gun, Maverick » est donc un pur divertissement à l’ancienne, terriblement efficace, à voir sur grand écran !
Les crimes du futur
Nous sommes dans le futur. Un futur proche et dystopique. La terre est réellement mal en point. Dans cet habitat excessivement pollué, l’homme s’est mis à muter. Et l’on peut voir apparaître de nouveaux organes dans le corps humain. Saul est un humain pas comme les autres. Il transforme ses mutations génétiques en œuvres d’art. D’ailleurs les nouveaux organes qu’il produit intéressent le Bureau du registre National des organes dont la principale enquêtrice, une certaine Timlin, fantasme sur Saul. Mais tout cela, c’est sans compter une mystérieuse secte qui aimerait profiter de la notoriété de Saul pour montrer au monde entier une nouvelle et fabuleuse mutation. Une mutation qui pourrait sauver la race humaine…Avec » Les crimes du futur « , balancé entre le drame et le film de science-fiction, David Cronenberg nous ramène dans les années 80. Pour un film futuriste, c’est pas mal. Avec son dernier long-métrage, le réalisateur canadien retrouve cette ambiance, cette lumière, son style qu’il avait développé avec des films comme « Scanners » (1981), « Vidéodrome » (1983) et « La mouche » (1986). Soit des films organiques, viscéraux. Dans « Les crimes du futur », on retrouve cette atmosphère un peu (beaucoup même) glauque, des situations dérangeantes, une science étrange et des personnages troubles, troublés et troublants. Le tout avec un propos dense (un peu trop) sur l’avenir de l’Humanité, sur l’écologie et sur les sciences. Sans oublier non plus cet incroyable casting (comme toujours chez Cronenberg) emmené par Viggo Mortensen, Léa Seydoux et Kristen Stewart.
Hommes au bord de la crise de nerfs
Ils ont entre 17 et 70 ans. Ils sont paumés. Ils n’ont rien en commun… Si ce n’est que ce sont tous des hommes qui vont mal, des hommes dont la vie a basculé. Et ils se retrouvent éloignés du monde, en pleine nature, pendant quatre jours, pour le meilleur et surtout pour (soigner) le pire !
Après s’être fait connaître avec « Sous les jupes des filles » (une comédie drôle et trash sur les femmes), la réalisatrice Audrey Dana s’attaque aux hommes. Enfin, elle « s’attaque »… disons qu’elle porte un regard, lui aussi, drôlement trash sur les petits (et gros) travers de ces messieurs pas si tranquilles que ça. D’ailleurs pour écrire son film, Audrey Dana et sa co-scénariste Claire Barré ont interviewé pas mal d’hommes lambda. Elles leur ont posé les mêmes questions à propos de leur plus grand complexe, de la pire chose entendue à leur propos, de la pire chose faite. Vous aussi, répondez à ces questions avant d’aller voir ce film et vous y retrouverez vos réponses !
Vous y trouverez certainement un casting étonnant car aux côtés de Marina Hands (la thérapeute), il y a Thierry Lhermitte, Laurent Stocker, Ramzy Bedia, François-Xavier Demaison et Michael Gregorio.